Publié par Arnaud ROSSIGNOL. Publié dans Agriculture
Chef de cultures légumières
Les missions du chef de cultures légumières ? Répondre aux demandes des consommateurs (produire des légumes beaux, frais, savoureux et abordables), respecter l'environnement et s'adapter aux nouvelles technologies (informatique, électronique...).
Expert du végétal et des ressources humaines
L'activité du chef de cultures légumières est rythmée par les cycles saisonniers. Il planifie et gère la production de légumes selon les objectifs de vente. Il utilise des techniques agronomiques de précision, parfois entièrement automatisées, pour la préparation des sols ou substrats, l'irrigation, la fertilisation, le soin des cultures et la maîtrise du climat. Outre la technique et le suivi de son évolution, les ressources humaines et la qualité du travail d'équipe sont des facteurs clés de la réussite des entreprises légumières.
Gestionnaire d'une équipe
Le chef de cultures organise le travail d'une ou plusieurs équipes en animant, motivant, expliquant les consignes de travail. Il suit l'état des cultures, observe leur développement et choisit les végétaux à récolter. Il fait aussi appel à ses talents d'organisateur pour préparer les commandes, en prévoyant l'approvisionnement en plants et fournitures. Il gère les relations avec les techniciens de coopérative ou les commerciaux. Il contrôle et analyse les temps de travaux, les coûts de production et rend compte du déroulement des activités au responsable d'exploitation.
Accompagner l'évolution technique
Aimer le produit et la technique est essentiel. Le chef de cultures légumières connaît parfaitement la biologie et la physiologie végétale, les techniques culturales, le parasitisme et les moyens de lutte. Il sait conduire des engins agricoles et maîtrise l'outil informatique.
Un maître mot : l'organisation
Rigoureux et organisé, il doit suivre les innovations et connaître la législation en vigueur. À ses facultés d'organisation et de réactivité s'ajoutent ses capacités de gestion du personnel.
Publié par Arnaud ROSSIGNOL. Publié dans Agriculture
Ouvrier / ouvrière agricole
Assister les exploitants agricoles
L'ouvrier agricole travaille sur des exploitations de toutes tailles et de toutes natures : élevage, culture céréalière, de légumes, de fruits ou de fleurs, vigne... Véritable bras droit du chef d'exploitation, il participe à tous les travaux agricoles.
Se spécialiser dans l'élevage...
S'il est employé d'élevage, il distribue la nourriture aux animaux, prodigue des soins simples, surveille l'état sanitaire des animaux, trait le lait, s'occupe du nettoyage et de la désinfection des bâtiments. Il peut également participer à la transformation des produits : abattage des animaux, fabrication de fromages, de conserves...
... ou dans les cultures
Dans le cas des grandes cultures, de l'arboriculture ou encore de la vigne, l'ouvrier agricole se consacre à tous les travaux nécessaires : labours, épandage des engrais, semis, plantation, traitements, récolte, désherbage, taille... L'ouvrier agricole conduit les machines agricoles dont il assure parfois la maintenance.
... mais toujours polyvalent
Généralement, l'ouvrier agricole s'occupe également d'entretenir les bâtiments et le matériel. Il peut être amené à participer aux activités annexes de l'exploitation : tourisme et accueil à la ferme, vente de produits à la ferme ou sur les marchés...
Bonne résistance
La profession nécessite une bonne résistance physique. Il faut pouvoir supporter les conditions climatiques, les postures difficiles et les charges souvent lourdes à porter. Un goût et des connaissances en mécanique et bricolage sont aussi souvent nécessaires.
Capacités d'adaptation
L'ouvrier agricole doit avoir le sens des responsabilités. Il peut lui arriver d'avoir à remplacer l'agriculteur pour de courtes périodes. Il doit pouvoir s'adapter à plusieurs exploitants et types d'exploitations lorsqu'il travaille pour un groupement d'employeurs ou un établissement de travaux agricoles.
Souci de l'environnement
L'ouvrier agricole doit être soucieux des règlements et des consignes de sécurité pour l'utilisation des matériels et des produits. Il doit avoir le souci de respecter la nature et l'environnement. Enfin, s'il veut progresser vers des postes à responsabilité ou même devenir responsable d'une exploitation, des connaissances en économie et gestion sont requises.
Publié par Arnaud ROSSIGNOL. Publié dans Agriculture
Chef de cultures légumières
Les missions du chef de cultures légumières ? Répondre aux demandes des consommateurs (produire des légumes beaux, frais, savoureux et abordables), respecter l'environnement et s'adapter aux nouvelles technologies (informatique, électronique...).
Relation de confiance
Comment aider une exploitation agricole en difficulté ? Quel engrais utiliser pour fertiliser les terres ? Comment diversifier les cultures et les sources de revenus ? En étroite collaboration avec l'agriculteur, le conseiller agricole cherche à répondre à ces questions. Il définit un projet et des objectifs à atteindre afin d'améliorer la quantité et la qualité de la production (végétale ou animale). Pour cela, il rencontre l'exploitant à intervalles réguliers. Une vraie relation de confiance doit s'établir car un projet peut s'étaler sur plusieurs années. Chaque exploitation étant unique, cet expert apporte une réponse adaptée à la situation, après avoir posé un diagnostic économique et technique.
Information et formation
Lors de réunions techniques, le conseiller agricole informe des groupes d'agriculteurs. Il rédige des rapports, transmet les résultats de la recherche agronomique aux producteurs, et les sensibilise aux problématiques de l'environnement, des crises sanitaires et de la fluctuation des prix. Il organise aussi des sessions de formation portant sur divers thèmes : la comptabilité et la gestion, le passage vers une agriculture raisonnée, le montage de demandes de subventions, les contraintes de la PAC (politique agricole commune) européenne, etc.
Compétences requises
Avoir un bon bagage technique
Pour réaliser des études et des expérimentations (tests de culture, de produits phytosanitaires...) et élaborer des plans d'action, le conseiller agricole s'appuie sur de solides connaissances dans les techniques de cultures et de production animale. Sa compétence s'étend au droit rural, à la fiscalité, à la réglementation de la PAC (politique agricole commune) européenne, aux normes environnementales, à la gestion d'exploitation, à l'utilisation de l'informatique.
Savoir écouter
Un agriculteur au bord du dépôt de bilan ? Le conseiller agricole est parfois amené à gérer des situations tendues. L'écoute est donc une qualité fondamentale dans ce métier de contacts. À lui aussi de savoir argumenter et de convaincre son interlocuteur des bonnes décisions à prendre même si elles semblent difficiles.
S'informer pour bien conseiller
Le conseiller agricole se tient régulièrement au courant de l'actualité technique et réglementaire de son domaine d'expertise. Il se tient informé auprès de la DDT (direction départementale des territoires) et des syndicats agricoles. À lui ensuite de relayer le message aux exploitants et de leur faire profiter des résultats des dernières expérimentations techniques.
Publié par Arnaud ROSSIGNOL. Publié dans Agriculture
Responsable de fabrication en agroalimentaire
Diriger une unité de fabrication
Mis en boîte, cuisinés, surgelés... de nombreux produits alimentaires sont conditionnés dans l'industrie agroalimentaire. Sous la responsabilité du directeur de site, le responsable de fabrication en agroalimentaire dirige une unité de fabrication. Selon les cas, cette unité crée, fabrique et emballe yaourts, fromages, pâtisseries, viandes, légumes, etc. Il encadre une équipe qui peut compter plus de 200 personnes, dont des responsables de ligne, un gestionnaire de production chargé des plannings et de l'analyse des performances, ainsi qu'un gestionnaire de flux qui enregistre les commandes.
Optimiser la production
Le responsable de fabrication en agroalimentaire suit la fabrication au jour le jour et il est chargé d'en organiser la production : agencement, nettoyage, gestion des approvisionnements, planification des tâches, rédaction de modes opératoires, attribution du personnel... Les lignes de production doivent tourner correctement. Obtenir des produits irréprochables, livrés à la bonne date, telle est sa mission. Il organise la production en tenant compte des stocks, de l'enchaînement de séries de fabrication et des délais de livraison. Il prévoit les approvisionnements en matières premières et les besoins en personnel.
Doté d'un savoir technique
Le responsable de fabrication en agroalimentaire maîtrise les outils informatiques de GPAO (gestion de production assistée par ordinateur). Il s'intéresse aussi à la productique industrielle : les automatismes, la régulation, le contrôle des processus, etc. Il connaît tous les aspects de son produit et les procédés de fabrication. Par ses connaissances techniques, il participe activement à la définition et au lancement de nouveaux produits.
Manager
Le responsable de fabrication en agroalimentaire anime une équipe. En recherche permanente d'amélioration, il met en place des indicateurs de performance : productivité, rebuts, arrêt des machines... Il conseille les opérateurs et conducteurs de ligne en stimulant leur motivation. Il détermine, avec le directeur, les objectifs de la production en termes de coûts, de délais, de quantité et de qualité.
Réactif et rigoureux
C'est aussi un gestionnaire rigoureux. Il est autonome dans le suivi des activités de gestion (achats, facturation, négociations) et sait analyser rapidement une situation. Il anticipe la fabrication au plus juste et pose le bon diagnostic en cas de problème. Par exemple, si un robot tombe en panne, il doit décider rapidement de faire préparer les palettes manuellement.
Publié par Arnaud ROSSIGNOL. Publié dans Agriculture
Agriculteur-trice
Propriétaire ou locataire
L'agriculteur peut être propriétaire ou occuper des terres en fermage (c'est-à-dire en location). En fonction de la taille de son exploitation, il peut embaucher des ouvriers, saisonniers ou permanents, qu'il encadre.
Un métier varié
Travail de la terre, techniques d'élevage, conduite et réparation des équipements agricoles, gestion comptable et administrative, suivi de la politique agricole commune... font partie du quotidien de ce professionnel rural.
Un rôle de chef d'entreprise
Quelle que soit la taille de son exploitation, l'agriculteur se pose les mêmes questions qu'un chef d'entreprise. Quelles productions choisir ? Que désire le consommateur ? Où investir (machines agricoles, équipements, bétail...) ? Comment sélectionner des fournisseurs ? Autant de questions pour anticiper l'avenir et respecter les critères de label de qualité et les normes européennes.
Diversifier l'activité de base
Pour améliorer ses revenus, l'exploitant peut se lancer dans le tourisme vert ou rural : accueil à la ferme, ferme-auberge, vente de produits bio, visites pédagogiques du terroir...
Technique et sens tactique
L'amour de la nature et du travail au grand air ne suffit pas pour devenir agriculteur. Le métier est parfois rude et ne s'improvise pas. Pour assurer la survie de l'exploitation, un savoir-faire de plus en plus technique est nécessaire, notamment en commerce et gestion.
Sens de l'adaptation
En agriculture, il faut s'adapter rapidement aux nouveaux modes d'alimentation et se positionner dans les bons créneaux, le bio par exemple. Mais, pour obtenir une production en limitant les engrais chimiques, il faut connaître les produits, les méthodes, faire une analyse globale de la situation, faire appel à des spécialistes et utiliser des logiciels spécialisés en gestion d'exploitation.